D'abord c'est comme le printemps
Qui débarque un beau matin
Et c'est le bonheur à plein temps
Quand l'amour un jour s'en revient
D'abord y a plein de violons
Qui jouent dès qu’on l’aperçoit
Et dans le ventre des papillons
S’envolent au son de sa voix
Et puis retour à la normale
Plus d’émoi et plus de piédestal
Juste l'ennui qui s'installe
Les vapeurs anglaises
Dans le coeur s'étirent
Comme le smog à London
Sur la Tamise monotone
Un subtil malaise
Comme un goût d'After eight
Quand on découvre un jour
Que le parfait amour
A filé à l'anglaise
Est ce une insoluble affaire
Tout ce vertige éphémère ?
Ce tourbillon transitoire
Qui nous emporte par hasard
D'abord c'est comme le printemps
Qui débarque un beau matin
Et c'est le bonheur à plein temps
Quand l'amour un jour s'en revient
Et puis retour à la normale
Plus de fleurs et plus de piédestal
Juste l'ennui qui s'installe
Les vapeurs anglaises
Dans le coeur s'étirent
Comme le smog à London
Sur la Tamise monotone
Un subtil malaise
Comme un goût d'After eight
Quand on découvre un jour
Que le parfait amour
A filé à l'anglaise
Vous ne savez pas ce que c’est que le spleen, ou les vapeurs anglaises ; je ne le savais pas non plus. [...]
Extrait d'une lettre datée du 31 octobre 1760 de Denis Diderot à Sophie Volland.